(Nicolas Winding Refn, 1999)
Franc succès lors de sa sortie au Danemark en 1999, le deuxième film de Nicolas Winding Refn n’était jamais arrivé dans nos salles jusqu’à cette semaine. Nous en avons donc profité pour découvrir les débuts du réalisateur depuis consacré. Nos avis :
Mads Mikkelsen joue parfaitement l’autiste cinéphile incapable d’approcher la fille qui lui plaît tant, pendant que Kim Bodnia sombre peu à peu dans la démence provoquée par la naissance prochaine de son premier enfant. Le scénario est décousu, les fils un peu gros. Il nous reste la volonté de dénoncer le racisme ordinaire à Copenhague, les couleurs vives comme toujours chez Refn et cet étrange malaise qui me tient encore en écrivant ces lignes.
Alexandre FOURNET
Comme d’habitude avec Nicolas Winding Refn, le film n’atteint jamais ce qu’il prétend être. Ni violent, ni dérangeant et encore moins intelligent, l’oeuvre du réalisateur se résume à un enchaînement de (trop) longues séquences sans but, que la recherche d’esthétisme ne suffit pas à sauver. Le personnage émouvant et presque intéressant de Mads Mikkelsen aurait peut-être pu sauver le film s’il eut été creusé plus de quelques minutes. Mais ce n’est pas le cas. Dommage.
Tahani SAMIRI
En bref, Refn faisait déjà du Refn il y a 20 ans, pour le bonheur des uns et le malheur des autres. Mads Mikkelsen ne déçoit pas. Il ne déçoit jamais.